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Tchernobyl : « The » Catastrophe du 20eme Siècle (Ecologie par Fuyumie)
Nous nous apprêtons cette année à « fêter » le 22eme anniversaire de l’une des plus grosse catastrophe que se soit sur le plan humain où sur le plan écologique du siècle dernier.
En effet le 26 avril 1986, lors d’une procédure de test visant à regarder l’efficacité des turbines électrique alimentant le système de refroidissement en cas de panne le réacteur n°4 de la centrale nucléaire « Tchernobyl » située en ex-URSS explosa provoquant le premier incident nucléaire grave jamais connu.
Vue Extérieure de la Centrale de Tchernobyl Modélisé sur une SIM Second-Life :
La couverture de protection du bâtiment d’environ 2000 tonnes fut littéralement soufflé laissant ainsi les radiations et autre gaz mortels s’échapper dans l’atmosphère et au alentour.
Les barres de combustible ainsi que le graffite recouvrant le réacteur fondirent dans une fournaise qui durant plus d’une semaine atteignit des pics à plus de 2000°C.
Seulement 12h00 après l’incident (dimanche), les autorités Russe commencèrent l’évacuation de la ville la plus proche nommer « Pripyat »située à 3Klm de là et abritant les ouvriers de la centrale et leurs familles soit au total environ 50000 personnes dont 16000 enfants. Cette évacuation annoncée comme temporaire sera en réalité définitive. La ville de « Tchernobyl » quant à elle ne fut prévenue que le lundi et évacuer le dimanche suivant. Ce qui représenta environ un total de 100000 personnes délocaliser.
L’énorme chaleur dégagé par le trou béant du réacteur, généra un nuage à près de 1500m d’altitude qui grâce au condition atmosphérique pu contrairement à ce que prétendirent les autorités françaises du moment afin de rassurer la population et comme le montre ce petit shema ne c’est pas « arrêté à la frontière » mais à bel et bien survolé et touché en parti la France.
En effet la France annonça officiellement une radioactivité au sol par mètre carré de 740 becquerels (unité de mesure de la radioactivité) en Alsace, alors que l’Allemagne quant à elle parlait de 10000 à 50000 becquerels.
La fondation «
Greenpeace » rassembla les travaux d’une quinzaine de scientifiques internationaux sur l’impact sanitaire de cette catastrophe dont voici un résumé mis en ligne sur leur site :
http://www.greenpeace.org/france/
Résumé :
Ces travaux tendent à démonter que le nombre de victimes serait de l'ordre de 200.000.
Or, selon l’ONU et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), 56 personnes sont décédées suite à l’accident de Tchernobyl et "4000 personnes pourraient mourir pour avoir été exposées aux radiations après l’accident (...). Le bilan est donc bien en deçà des spéculations antérieures qui parlaient de dizaines de milliers de morts possibles."
Mais paradoxalement, dans ce même rapport*, on peut lire : "Il est peu probable que l’on connaisse jamais avec précision le nombre réel de morts causés par l’accident."
Cette estimation de 4000 morts est basée sur une population de 500.000 personnes comprenant les liquidateurs et les habitants des zones fortement contaminées. Or, si l’on fait le même calcul en y intégrant toutes les personnes évacuées en 1986 et les habitants des zones moins contaminées (6,5 millions de personnes), on arrive à 9000 décès.
Cet oubli de l’AIEA aboutit à diviser par deux l’estimation. De plus, l’AIEA ignore les pays d’Europe occidentale qui ont pourtant eux aussi été atteints par le nuage radioactif, quoique dans des proportions bien moindres que les pays de l’ex-URSS.
Intérieur du Réacteur après incident Modélisé sur une SIM Second-Life :
Parallèlement aux cancers, d’autres maladies se sont fortement développées en Ukraine et en Biélorussie. Le nombre de maladies des yeux, du système respiratoire ou cardiaques a plus que doublé dans ces régions.
Une multiplication des cas de leucémie et autres maladies du sang, des affections de la thyroïde, des troubles sanguins et des malformations a été observée par les médecins ukrainiens.
Selon l'Unicef, les "désordres sanitaires" ont globalement augmenté dans les trois pays : Russie, Ukraine et Biélorussie, de 43% pour les problèmes d'organes nerveux et sensoriels, et de 62% pour les désordres osseux, musculaires et ceux des tissus conjonctifs.
Et ce n’est pas terminé... Près de 9 millions de personnes continuent de vivre dans ces territoires durablement contaminés, dont certains pour des milliers d’années.
* Rapport du colloque "Health of liquidators 20 years after Chernobyl Explosion", 12 novembre 2005.
* Rapport : "L’héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-économiques
La conclusion de tout ceci c’est qu’à l’heure actuelle l’énergie lié au nucléaire qui se trouve être en pleine expansion représente par le biais de toutes ces centrales une réel menace potentielle pour l’ensemble du globe et qu’il serais de toute évidence urgent de trouver et de développer des solutions beaucoup moins risqué tel le solaire ou les éoliennes et également beaucoup plus propres afin d’éviter que ce genre de catastrophe ne puisse se reproduire.
Sources pour réaliser cet article :
Photographique : Photo Prise sur la SIM « Tchernobyl » qui aurait dû servir de support mais qui apparemment et indisponible d’accès soit de manière temporaire soit qui a été purement dissoute.
Photographies réalisées par UTOPIA2007
Article réalisé par Fuyumie Zelnik